Dossier mobilité > 18 Mars 2019
GPL

Interview de Joël Pedessac

Le GPL/Bio GPL : une solution disponible aujourd’hui pour tous
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Air Libre / Forum des mobilités – En quoi le GPL contribue-t-il aujourd’hui à diminuer les émissions polluantes ? Alors que les mécontentements montent sur les prix des carburants, quelle place imaginez-vous pour le GPL dans les mois à venir ? 

Les tests en conditions réelles de circulation démontrent qu’un véhicule GPL émet peu ou pas de particules, pratiquement pas de NOx et moins de CO2 (-20%, et jusqu’à -80% avec le BioGPL). C’est pourquoi il est reconnu comme carburant alternatif par les pouvoirs publics et classé Crit’air 1 quel que soit l’âge du véhicule. L’intérêt du GPL est d’être une solution alternative accessible au plus grand nombre. C’est une solution qui du fait d’être plus économique concilie réduction du budget auto, tout en répondant aux objectifs environnementaux des pouvoirs publics. Le réseau comprend déjà un maillage de 1650 stations, prêtes à accueillir le BioGPL. Le GPL/BioGPL a ainsi une place importante à prendre dans le mix au bénéfice du pouvoir d’achat, de la santé et de l’environnement, sans peser sur la dépense publique.

 

AL / FdM – Avez-vous des propositions dans le cadre du projet de loi d’orientation des mobilités ?

L’UE a adopté en 2014 une définition des carburants alternatifs. Il serait pertinent de la reprendre à l’identique dans la loi ainsi que d’intégrer différentes incitations destinées aux utilisateurs particuliers ou professionnels. Nous proposons la mise en place d’une prime à l’équipement des véhicules essence au GPL. Les 2/3 des achats de véhicules se concentrent sur le marché de l’occasion. Cela atteste du coût élevé de l’auto pour un foyer et de la difficulté à renouveler le parc rapidement. L’équipement au GPL permet aux automobilistes qui n’ont pas les moyens de s’acheter un véhicule neuf de continuer à rouler plus propre et moins cher, sans changer de véhicule. Pour la collectivité, c’est une solution à moindre coût pour améliorer la qualité de l’air puisque cela permet de traiter le parc existant. A cela s’ajoute les bénéfices en termes d’emploi.