Interview de Ouafi Khoubich*
Vous avez récemment rejoint le CDKL, en tant que leader européen dans la location de véhicules industriels et utilitaires, quels sont les engagements de Fraikin en matière de transport durable ?
Nos engagements se construisent avec nos clients. En tant qu’interlocuteur majeur de l’ensemble des constructeurs et intervenants, notre rôle, plus que nous engager nous-même sur des chiffres, est de permettre à nos clients de disposer «d’alternatives d’engagement».
Pensez-vous qu’une fiscalité incitative serait de nature à faire évoluer votre parc de véhicules vers des carburants et technologies alternatifs ?
Notre parc de véhicules dépend de nos clients. Très clairement, une fiscalité plus incitative pousserait plus de clients à privilégier des énergies alternatives. La prise de conscience est déjà forte. Néanmoins, avec une concurrence mondiale aussi importante, l’aspect économique prend souvent le dessus. Au-delà d’être incitative, la fiscalité doit être relativement stable. L’instabilité est un facteur qui pousse nos clients à être prudents quant au choix de basculer massivement sur des énergies alternatives.
En tant qu’opérateur européen quelles sont les bonnes pratiques que vous souhaiteriez voir appliquées en France ?
Rétablir l’écotaxe. Elle est pratiquée en Allemagne et vient d’être lancée en Belgique. D’autres pays européens la pratiquent. Supprimer la taxe à l’essieu pour les véhicules au gaz par exemple. Aider à la création de stations de recharge gaz ouvertes au «public». Pareil pour la création de bornes de recharge électrique en plus des aides locales ponctuelles. Voici quelques idées qui vont aider au développement des énergies alternatives.
* Interview publiée dans le Journal du CDKL n°12 (Printemps 2016)
